Conclusion




Image 1Biologiquement parlant, la douleur est une information captée par des terminaisons nerveuses libres de nocicepteurs et intégrée au niveau du thalamo-cortex ce qui, en soit et expliqué en ces termes, est assez simple à comprendre, mais le plus complexe dans cette notion de douleur est finalement le facteur humain. Les réactions humaines face à cet événement contingent appelé douleur sont très diverses, alors que certains la combattent et coopèrent avec les médecins, d’autres se renferment et se coupent littéralement du monde.

Image 1La douleur peut ainsi totalement détruire un individu, par son intensité mais surtout par sa récurrence; dans le cas des douleurs chroniques, soulager la douleur est un devoir du personnel médical. Tous ne vivent pas la douleur de la même façon; si certains parviennent à rebondir, d'autres sont terrassés, mais la souffrance reste aux yeux des personnes qui ont eu à la subir une expérience que rien ne justifie.

Image 1De plus la culture et la religion d’un individu influent sur le vécu douloureux et les modes d’expression de la douleur ce qui apporte au corps médical de nouveaux paramètres à prendre en compte pour évaluer et soigner la douleur. Une prise en charge adaptée et très au point est donc nécessaire dans notre société actuelle. On sait aujourd’hui que la douleur persistante est inutile, et en plus, elle entrave les facultés de guérison. D’où la nécessité de la soulager.



Image 1C'est pourquoi de nos jours, la médecine avance et tente de trouver de nouveaux traitements plus appropriés plus efficaces les uns que les autres. Depuis une vingtaine d’années, le gouvernement a d’ailleurs investi beaucoup d’argent pour améliorer la prise en charge de la douleur, en lançant successivement trois programmes de lutte contre la douleur.

Image 1Malgré ces efforts, des progrès restent attendus ; aucun traitement ne semble réellement satisfaisant aux yeux des patients, en particulier à cause des effets secondaires. Ainsi les antalgiques sont maintenant bien connus du public, mais les effets secondaires et leur efficacité réduite les dévalorisent aux yeux des patients. Aujourd'hui seule la morphine reste le traitement de référence des douleurs intenses, alors qu‘elle est redoutée pour ses risques de dépendance. La mesure peut se faire de deux manières différentes : directement grâce à l’auto-évaluation, avec la description de la douleur, ou encore à l’hétéro-évaluation, c'est à dire l’étude du comportement pour les personnes qui ne peuvent pas s’exprimer ou éprouvent des difficultés à le faire.

Image 1L’ensemble de la population n’est pas malheureusement toujours pas égale face à la prise en charge de la douleur, les centres anti-douleurs peuvent être très éloignés, et les plus riches ont un choix plus vaste de traitements. Il y a donc des efforts à faire, même si le gouvernement fait de ce combat l’un des plus importants de la santé publique : le personnel reçoit des formations spéciales, on hésite moins à utiliser les opiacés, et les prescriptions de médicaments sont organisées selon leur puissance. Et aujourd’hui, la douleur n’est plus toujours une fatalité.